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Du livre de Laurent Mauduit, intitulé “À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient”, les médias n’ont, pour l’heure, retenu qu’un épisode : l’accusation d’usurpation de diplômes à l’encontre de Jean-Christophe Cambadelis. Pourtant d’autres affaires sont évoquées dans cet ouvrage dont celles de la Mutuelle générale des Etudiants de France mettant en cause Valls, Le Guen, Spitakis…

Sur l’affaire de la MNEF wikipedia.

Pour une fois, il n’est pas question d’accuser les collègues d’avoir la vue courte et de se ruer sur le premier chiffon rouge venu : c’est bien Mediapart, donc avec l’accord de Laurent Mauduit, qui a voulu créer le buzz autour de cette vieille histoire en choisissant de publier cet extrait en priorité.

Une histoire “pied-nickelesque” de diplôme et ce serait tout ? C’est ce qu’a pu laisser entendre le traitement médiatique qu’a subi le livre de Laurent Mauduit, paru le mois dernier. Il contient pourtant plus important. Dans cette enquête, le journaliste de Mediapart déballe le passé de Cambadélis, Valls et Le Guen pour mieux montrer comment la MNEF (et ses affaires d’argent) unit ce trio aujourd’hui aux commandes et d’un parti, et du pays. […]

Ce qui constitue le nœud de cet essai est la description d’un trio tout juste arrivé au fait du pouvoir : Jean-Christophe Cambadélis, Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen. Ce trio constituerait un véritable GIE, un « groupement d’intérêt économique » dont le terrain d’expérimentation fut la MNEF, la mutuelle étudiante.

Mauduit réouvre ce dossier (exploré à l’époque par Armelle Thoraval de Libération dans des conditions difficiles) et lui donne un sens politique. La MNEF était, dans les années 1970 et 1980, un gâteau découpé par des dirigeants d’organisations politiques au prorata de leur influence sur la gauche étudiante. Sont venus au festin non seulement les trotskystes (OCI) de Cambadélis (salarié comme « sociologue »), mais aussi les jeunes rocardiens (Le Guen est « conseiller médical).

Au conseil d’administration de la MNEF siège aussi un certain Manuel Valls… Cambadélis fut condamné pour emploi fictif, Le Guen obtint un non-lieu. Cette « génération MNEF » est désormais portée au pouvoir par le remaniement d’avril 2014. Camba tient le PS, Le Guen a enfin un pied au gouvernement, Valls le dirige.

« La gauche est morte. François Hollande lui a porté le coup de grâce », se désole Mauduit, pour qui la génération MNEF restera comme celle des fossoyeurs du socialisme. […]

Marianne

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