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Un jeune homme a été agressé, hier matin, à sa sortie de boîte de nuit dans le centre de Toulouse. Deux hommes lui ont arraché sa chaîne en or et l’ont violemment frappé. Ils ont été interpellés.

Une violente agression s’est produite, hier, vers 6 h 30 du matin, à la sortie d’une boîte de nuit, rue de la Pomme, à deux pas du Capitole, en plein centre de Toulouse.

Un jeune homme, qui quittait l’établissement, a été pris à partie par deux individus. Ils lui ont arraché sans ménagement la chaîne en or qu’il portait autour du cou et l’ont frappé. La victime est tombée au sol et ses agresseurs ont pris la fuite.

Déjà très connus de la justice

[…] Les deux garçons, âgés de tout juste 18 ans pour l’un, et 20 ans pour l’autre, sont déjà connus de la justice. Le plus jeune avait récemment été confondu, alors qu’il était mineur, dans une affaire de vols avec violences commis il y a quelques mois dans le quartier d’Empalot à Toulouse. […]

De son côté, la victime a été sévèrement blessée à la tête et conduite à l’hôpital Purpan. Les médecins ont dû réaliser une dizaine de points de suture sur sa tête. Hier après-midi, encore choqué, il avait pu quitter l’hôpital.

Regard de travers

Avant cette agression, un jeune homme de 21 ans, avait connu un sort similaire, il y a une semaine et demie, rue Saint-Antoine-du-T., cette fois encore à sa sortie de discothèque. Pour «un regard mal interprété, ils s’en sont pris à moi», a-t-il expliqué aux enquêteurs. «Ils me sont tombés à deux dessus et, alors que j’étais au sol, ils m’ont frappé le visage à coups de casque de moto», se souvient le jeune garçon qui a désormais une plaque dans la pommette.

Jeunes pris pour cible

Les agressions sont monnaie courante, la nuit, à la sortie des bars ou des boîtes de nuit du centre-ville de Toulouse. Cigarette refusée, regard de travers, vol de téléphone ou violence gratuite, les jeunes, souvent des étudiants éméchés, sont la cible privilégiée de petits groupes à l’affût de leur vulnérabilité.

Si l’agression perpétrée hier s’est soldée par deux interpellations et des points de suture, il en est d’autres qui ont endeuillé la ville Rose. Car, à Toulouse, la nuit, les lames sont trop souvent de sortie. Quentin Fisset, 21 ans, avait ainsi trouvé la mort dans la nuit du 11 mai dernier après avoir reçu trois coups de couteau à la sortie du Puerto Habana pour un scooter renversé.

Fin février 2011, Grande-Rue-Saint-Michel à Toulouse, Jérémy Roze, un étudiant en pharmacie venu du Béarn avait été tué à l’arme blanche alors qu’il rentrait chez lui après une soirée avec des amis dans un bar des Carmes. Ses agresseurs voulaient le voler. Leur procès devrait se tenir dans les prochains mois devant la cour d’assises.

Ladépêche.fr

Merci à Julien271

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