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Sur Facebook, des Australiennes dont des “célébrités” portent le foulard islamique, « voiles de la tolérance religieuse et du respect des différences ».

Que se cache-t-il derrière l’acronyme « WISH », résolument plein d’espérance, qui n’aime rien moins que les souhaits irréalisables ? Des Australiennes de plus en plus nombreuses, de toutes confessions, âges et conditions, qui ont fait vœu de solidarité avec leurs congénères et compatriotes musulmanes, prenant volontiers la pose dans des autoportraits au goût du jour qui vont, à terme, composer une belle mosaïque de visages radieux sous les voiles de la tolérance religieuse et du respect des différences. […]

Les artisans des peurs irrationnelles, les islamophobes de tous poils qui font feu de tout bois, les nervis en blousons noirs de l’extrême-droite galvanisée n’ont qu’à bien se tenir, le voile qui chasse les vieux démons s’affiche à Canberra, fédérant plus de 26 000 adeptes sur Facebook en l’espace de quelques jours, n’en déplaise aux esprits chagrins qui crient au « clicktivism » ou encore au « slacktivism », estimant l’action stérile. […]

Hasard du calendrier, alors même que les Australiennes capturent leur propre image dans des « selfies en hijab » contre l’islamophobie ravageuse, le gouvernement australien appelle avec force à éradiquer le voile intégral de l’espace public. Si Mariam Veiszadeh, l’avocate de renom, est favorable à un débat public dépassionné sur cette épineuse question, la porte-parole de la campagne « WISH » qu’elle est désapprouve vivement l’exportation, en Australie, de la criminalisation à la française des rares citoyennes qui arborent ce long voile marginal. […]

oumma

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