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[NDLR : Dans ses propositions, François Fillon n’aborde qu’une seule fois l’immigration en proposant de réformer l’Aide Médicale d’Etat sans la supprimer (5 lignes). Il n’est jamais remis en question l’immigration massive, le coût de l’hébergement d’urgence et des demandeurs d’asile ou la prise en charge des mineurs isolés]

François Fillon ne désarme pas. Si le retour de Nicolas Sarkozy et les sondages – qui le placent toujours en queue de peloton – auraient pu atténuer sa détermination à représenter sa famille politique à la présidentielle de 2017, il n’en est rien, bien au contraire. Le député de Paris multiplie les interventions médiatiques pour faire entendre sa musique. Mercredi, il ainsi dévoilé ses propositions concrètes en matière de finances publiques. Son objectif : réduire les dépenses publiques de 110 milliards d’euros en cinq ans. Soit 60 milliards de plus que le plan annoncé par le gouvernement actuel.

La fonction publique doit par exemple s’attendre, en cas de victoire de Fillon en 2017, à une sévère diète : ses effectifs seraient réduits de 600.000 postes en cinq ans et les agents restants travailleraient 39 heures au lieu de 35. En échange, François Fillon promet “d’offrir de meilleures perspectives salariales aux agents de la fonction publique”. Sans avancer de chiffres précis….

Reporter l’âge légal de départ à 65 ans. Concernant la politique sociale, François Fillon a répété ce qu’il avait déjà dit des mois plus tôt : reporter l’âge légal de départ à 65 ans et abandonner le système de compensation de la pénibilité mis en place par François Hollande. Autre proposition qui fera grincer des dents, notamment chez les bénéficiaires de régimes spéciaux : l’harmonisation de tous les régimes de retraite.

Hausse de 3,5 points de la TVA. Enfin, parce qu’il fait de la relance de la croissance une de ses priorités, François Fillon souhaite mettre à contribution l’ensemble des ménages pour aider les entreprises, avec une augmentation de 3,5 points de la TVA pour financer une baisse des charges à hauteur de 50 milliards d’euros. Le taux de l’impôt sur les sociétés serait également baissé. La baisse de la fiscalité des ménages ? Elle “viendra quand se feront sentir les premiers résultats sur la croissance”. C’est dit.

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