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En Suède, où la mendicité contredit l’éthique protestante de la société suédoise fondée sur le travail, l’épargne, la discipline, l’arrivée soudaine de milliers de Tsiganes venus de Roumanie constitue un défi pour les pouvoirs publics. A la veille des élections législatives de ce 14 septembre, la classe politique se tait. Pour le plus grand bonheur des Démocrates de Suède classés à l’extrême droite.

Chaque matin, Corneliu, Aurelian, Florina, Roms originaires de Bacau (à 250 kilomètres au nord de Bucarest) quittent leur campement, à proximité du terminus d’une ligne de métro, en banlieue, pour rejoindre leur poste de “travail” : les trottoirs de Stockholm, ses parcs, son Tunnelbana (métro). Certains jouent de l’accordéon. D’autres collectent des cannettes consignées dans les poubelles. La plupart tendent la sébile.
A leur vue, les Suédois éprouvent de la gêne. “Nous n’avons pas l’habitude de voir des mendiants, résume Lotta Edholm, maire adjointe de Stockholm. Il y a toujours eu quelques clochards et des SDF, mais des pauvres en si grand nombre, c’est une première.
L’odyssée des Roms en Suède a commencé le 1er janvier 2007, avec l’élargissement de l’Union européenne à la Roumanie et à la Bulgarie.
Un jour, quelques-uns sont partis en éclaireurs en Scandinavie… où ils ont découvert qu’en Suède les passants donnaient facilement de l’argent. La nouvelle s’est vite répandue. Fin 2012, ils ont commencé à affluer en nombre. En 2013, le flux a enflé. Cette année, ils sont omniprésents. Au point que leur présence pèsera sans doute sur les élections générales (législatives et locales) de ce 14 septembre. […] L’Express

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