Fdesouche

Mamadou Berte comparaît aux assises pour avoir séquestré et menacé avec deux sabres les passagers d’un train, à la gare Saint-Jean, en juillet 2011. Il ne savait pas que la personne qu’il tenait en respect avec un sabre de samouraï pointé sous la gorge et l’autre collée le long du corps était l’épouse du préfet de l’Orne. 
Ce Malien de 28 ans, sorti de prison en juin 2011, errait à La Rochelle, sans argent ni toit. Installé au camping municipal, il avait réfléchi et décidait de revenir à Bordeaux pour « demander des comptes au procureur ».
«Le seul crime que j’ai commis, c’est d’être noir », dit-il face à la cour présidée par Benoît Mornier. « Le juge a suivi le procureur, il y avait un complot contre moi. On m’a enlevé tout espoir de réussite ».
Quand il monte dans le train le 6 juillet 2011, il n’a qu’une idée en tête : parler au procureur « pour qu’il s’excuse » car il est persuadé que le magistrat avait fait une fixation sur lui. Après avoir effectué de nombreux va-et-vient dans la voiture 10, il exhibe deux sabres et menace plusieurs passagers pour finalement saisir Céline Maréchaux par le cou.
« Le premier qui bouge, je le tue », lance-t-il, récupérant le téléphone portable de son otage pour appeler la gendarmerie et demander qu’une équipe se déplace à la gare.
(…)
Né de parents inconnus, une enfance passée dans les ghettos de Côte d’Ivoire à consommer et dealer de la marijuana, Mamadou Berte est un solitaire . “Il est plus à sa place dans une UMD, dans l’univers des soins, qu’en prison », explique le docteur Paul Bensussan, expert psychiatre.
« Il est en demande de soins », rappelle son avocate Me Maud Secheresse. 
Source
Merci à Fdechoix

Fdesouche sur les réseaux sociaux