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Michel Platini a eu une formule choc pour ouvrir mercredi, en Italie, secouée cet été par une nouvelle affaire de racisme, une conférence sur le respect de la diversité.

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«L’Europe du foot de papa, mâle, machiste et blanche, c’est fini et ça ne reviendra pas.» C’est par ces mots que Michel Platini a lancé mercredi la Conférence sur le respect de la diversité, la quatrième du genre en onze ans pour l’UEFA, l’instance qu’il dirige. Quelques jours après avoir abandonné la course à la présidence de la FIFA, l’ancien numéro 10 des Bleus a eu cette formule choc pour dénoncer les problèmes de racisme et plus largement d’acceptation de l’autre rencontrées aujourd’hui par le football européen.

«Cette répétition est plutôt, soyons honnêtes, le constat d’un échec. Le racisme et la discrimination appartiennent toujours à notre société et donc à notre football», a déclaré Platini, estimant de fait que l’UEFA n’avait «pas à s’enorgueillir» d’organiser encore une telle conférence. D’autant moins que, hasard du calendrier et de la géographie, que cette conférence, programmée sur deux jours, se tient à Rome, quelques semaines seulement après un dérapage verbal fâcheux du nouveau président de la Fédération italienne, Carlo Tavecchio.

Ce dernier avait déclaré le 25 juillet dernier lors d’une réunion publique : «Opti Poba» est arrivé ici et avant il mangeait des bananes, aujourd’hui, il joue titulaire à la Lazio de Rome.» Des propos qui ne visaient aucun joueur en particulier, même si certains y ont vu une ressemblance avec le nom de l’international français de la Juventus Turin Paul Pogba, mais qui ciblaient en revanche clairement les joueurs étrangers, voire africains, de Serie A. La classe politique italienne s’était émue d’une telle sortie. […]

Le Figaro

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