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Trois religieuses septuagénaires italiennes ont été violées et assassinées dans un couvent, selon les autorités burundaises et italiennes.
Les crimes particulièrement violents ont été perpétrés ces dimanche et lundi à Kamenge, une commune de la périphérie de la capitale Bujumbura. Le corps d’une des trois femmes a été retrouvé décapitée.

euronews
Au Burundi, dimanche 7 septembre en fin d’après-midi, deux religieuses du couvent de Kamenge, en périphérie de Bujumbura, ont été retrouvées sauvagement assassinées. Et alors que les forces de l’ordre gardaient l’établissement, une troisième femme a été tuée dans la nuit. Plus personne ne croit désormais à la thèse d’un déséquilibré.

La thèse d’un désaxé de moins en moins crédible

Le premier acte s’est joué dimanche vers 16 heures avec l’assassinat des deux premières religieuses, sœur Lucia Pulici, 75 ans, et sœur Olga Raschietti, 83 ans. Elles ont été égorgées dans leur couvent de Kamenge. Après le départ de la police vers minuit, une unité des forces de l’ordre reste en faction à l’extérieur du mur d’enceinte.
A l’intérieur, trois religieuses – une Italienne, une Congolaise et une Rwandaise – acceptent de passer le reste de la nuit dans l’établissement. Quelque temps après, la troisième sœur italienne, sœur Bernadette 79 ans, appelle l’abbé de la paroisse, le père Mario, Italien lui aussi. Elle lui dit qu’elle entend du bruit. Il pense que c’est juste la peur qui suscite cette inquiétude et tente de la rassurer.
Vers deux heures du matin, le père Mario est finalement réveillé en sursaut par du bruit. Il accourt avec de l’aide et trouve le couvent fermé à clé, sans signe d’effraction. Lorsqu’il entre, c’est l’horreur. Le corps de la sœur Bernadette gît dans sa chambre, décapitée. Le corps porte des traces de coups. L’assassin, ou les assassins, lui aussi s’est enfui ni vu ni connu malgré la présence de la police derrière le mur.
rfi (Merci à Chantecler)

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