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Une firme allemande va lancer une voiture qui fonctionne grâce à de l’eau salée par phénomène d’électrolyse.

Dévoilée en mars dernier lors du Salon de Genève, la Quant e-Sportlimousine de la firme allemande NanoFlowCell a récemment été approuvé par Tüv Süd pour une utilisation sur les routes d’Allemagne et d’Europe.

La voiture roule via un système de propulsion fonctionnant à l’eau salée. Il suffit d’injecter dans le réservoir un liquide chargé pour faire fonctionner les batteries sans lithium.

Cette élégante et sportive monocoque quatre places (de 5,24 x 2 mètres pour un poids de 2300 kg réservoirs pleins) est dotée d’une carrosserie en fibre de carbone, de portes papillon et d’un système de propulsion Nanoflowcell fonctionnant à l’eau salée faisant toute la particularité du véhicule.
Alimentant quatre moteurs électriques disposés dans chacune des roues et développant chacun une puissance maximale de 200 ch (soit un total cumulé de 920 ch), la compagnie revendiquerait pour ce bolide une vitesse maximale de 218 MPH (348.8 km/h) ainsi qu’une accélération de 0 à 62 MPH (100 km/h) en 2.8 secondes pour une autonomie de 373 miles soit environ 600 km.
L’électrolyte déchargé pouvant quant à lui être rechargé grâce à l’énergie solaire ou aux éoliennes. Le liquide ferait donc un cycle “charge / décharge” complet limitant la pollution. Il faudra cependant de nombreuses années avant de voir un modèle abordable.
Combinant des batteries et des piles à combustible utilisant de l’électrolyte liquide à base d’eau salée contenue dans deux réservoirs, le principe de batteries à flux développé par NanoFlowCell et nommé Redox stocke de l’électricité et la génère par une réaction d’oxydoréduction.
Bien que le principe ne soit pas nouveau et date en réalité des années 1970; à leur développement ces batteries n’étaient pas capables de stocker une quantité d’énergie suffisante contrairement aux batteries au lithium.
Néanmoins les récentes recherches des ingénieurs de NanoFlowCell auraient permis de multiplier par cinq les capacités de ces batteries permettant à celle-ci d’atteindre les 400 à 600 km d’autonomie avec deux réservoirs de 200 litres.
Une fois l’électrolyte déchargé, il suffit de pomper celui-ci en dehors du réservoir pour le remplacer par un liquide chargé. L’électrolyte déchargé pouvant quant à lui être rechargé grâce à l’énergie solaire ou aux éoliennes.
Misant beaucoup sur cette technologie, Nunzio La Vecchia directeur technique et fondateur de la société du Lichtenstein espèrent que ce premier véhicule donnera naissance à de nouvelles idées en matière de développement de batterie. Un nouveau véhicule devrait être commercialisé en 2015 à un prix qui devrait en refroidir plus d’un.
Journal du Geek

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