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Canibal, c’est le nom des machines à recycler qui s’installent petit à petit sur le territoire français. Automatiques et ludiques, elles permettent de sensibiliser le public au tri sélectif et au recyclage.

Elles ont exactement le même aspect que les distributeurs automatiques mais elles sont de couleur vert pomme. Au lieu de distribuer des cafés ou des sandwichs, les machines “Canibal” récupèrent les déchets et donnent, en échange, des bons de réductions.

L’objectif, sensibiliser, de manière ludique, le public au tric sélectif et au recyclage. Car, pour une tonne de déchets ingurgités, plus de deux tonnes de CO2 sont économisées.

Dans les gares, les écoles, sur les aires d’autoroute, ou dans les entreprises, les machines “Canibal” attirent le regard des passants. On les trouve dans plusieurs grandes villes de France. A Paris, les machines ont investi les gares de Montparnasse et St Lazare mais également le parvis de la défense.

Au choix : gagner un bon de réduction ou faire un geste écologique

A Saint-Lazare, Clémence le teste pour la première fois. Elle met son gobelet dans la petite niche noire. Une fois l’objet avalé, Canibal se transforme en machine à sous et si trois logos identiques s’affichent le gagnant peut choisir entre un bon de réduction ou un geste écologique. Clémence choisit le geste écologique. “Grâce à vous Canibal vient de verser cinq centimes à Pur Projet, la Planète vous remercie“, peut-elle lire.

“Canibal” sensibilise au recyclage. Les explications de Nathalie Doménégo:

Rendre le recyclage agréable

“C’est la seule machine qui soit capable de reconnaître, trier et compacter les cannettes, les gobelets et les bouteilles. Ce qui la rend vraiment plus différente de tout ce qui peut exister, c’est ce côté incitatif et ludique. Les gens prennent du plaisir à faire du recyclage. Ce qui est rarement le cas au quotidien”, explique Antoine Noblet, l’un des responsables de l’entreprise.

Créée par deux étudiants de l’EM Lyon, l’entreprise “Canibal” a été rachetée en 2009 par Benoît Paget et Stéphane Marrapodi. Il existe, aujourd’hui, une centaine de machines sur le territoire français, mais l’entreprise compte bien en déployer davantage.

France Info

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