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Addendum du 16/08/2014 : Toulouse craint une “radicalisation” à la marseillaise

Vendredi soir vers 20H30, un homme de 24 ans connu notamment pour violences aggravées, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, a été froidement tué dans un salon de thé et chicha de Bagatelle, une cité du quartier sensible du Mirail. Il s’agit de la quatrième mort brutale depuis décembre à Toulouse dans d’apparentes exécutions faisant penser à une guerre entre bandes rivales, dont l’assassinat, jeudi à la kalachnikov, d’un homme au casier judiciaire lourd.

En moins de neuf mois, nous avons eu quatre assassinats et deux tentatives avec des modes opératoires relativement similaires. La question des liens entre ces différents faits se pose“, a ajouté le procureur de la République, se disant “très préoccupé“.

Actu Orange

Un Toulousain de 29 ans, lui-même soupçonné de tentative de meurtre, est mort criblé de balles de kalachnikov jeudi à Beauzelle, en banlieue de Toulouse. Il serait la troisième victime d’une série de règlements de compte liés au quartier des Izards.

La victime est arrivée à bord d’une grosse cylindrée de marque BMW et l’assassinat a eu lieu aussitôt après, selon le témoignage de sa compagne qui a entendu les rafales de tirs et a pu voir ensuite “deux hommes s’enfuir à pied”, a indiqué le procureur. La victime portait “des blessures sur l’ensemble du corps, sauf à la tête” et “une quinzaine de douilles de calibre correspondant à une arme de guerre ont été retrouvées”.

La victime a été identifiée comme étant Walid Larbi-Bey, né en Algérie en 1984, bien connu de la police pour différents cambriolages et vols avec violence. La justice le soupçonnait surtout d’avoir été “impliqué comme auteur dans une tentative de meurtre en bande organisée” le 5 décembre. Mis en examen peu après, il avait été placé en détention provisoire en décembre puis relâché sous contrôle judiciaire en mai.

Évoquant “une nouvelle affaire terrible à Toulouse”, le procureur Michel Valet a envisagé d’éventuelles représailles. “A chaque fois que ce type de fait se produit, on peut craindre des actes en retour”, a-t-il dit. Les Izards sont souvent décrits comme une des plaques tournantes du trafic de drogue de la ville.

L’Express

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