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Les difficultés du marché de l’immobilier ne font pas les affaires de l’Etat. En pleine quête de recettes, il peine à tenir son programme de cessions. L’an dernier, les 1.234 biens vendus, des terrains pour les deux tiers, n’ont rapporté « que » 391 millions d’euros.
C’est beaucoup moins que les 530 millions d’euros anticipés en loi de Finances initiale. C’est aussi nettement moins que les 515 millions réalisés l’année précédente. C’est en réalité la plus mauvaise performance depuis 2005, date à laquelle les recettes immobilières ont commencé à être clairement identifiées.
Le report de 2013 à 2014 de la vente du site de la défense dans le 7e arrondissement, évalué à 77 millions d’euros, devrait effectivement permettre de tenir cet objectif. Reste à savoir si l’Etat arrivera à revenir à son rythme de 500 millions de cessions par an au cours des années suivantes, comme l’avait souhaité Bernard Cazeneuve quand il était au Budget. Un objectif d’autant plus difficile à tenir que les ventes les plus faciles ont déjà été réalisées.
D’autre part, l’État français cède ses biens immobiliers à l’étranger, comme par exemple la résidence de l’ambassadeur de France aux Nations-Unis.
Note de l’AIL: On estime la valeur du parc immobilier français à 64 milliards d’euros , donc si nous continuons à vendre nos biens à un rythme de 500 millions d’euros par an, dans moins d’un siècle, la France (c’est à dire vous et moi) n’aura plus rien.
Agence info libre

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