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Un violeur guinéen, Hamidou B., 37 ans, aurait frappé à quatre reprises, du passage des Soupirs à la rue des Pyrénées, dans le XXe arrondissement de Paris. Entre-temps, il avait été arrêté puis relâché, malgré ses aveux, au prétexte qu’il pouvait justifier d’un domicile.

Mathilde, 25 ans, se souviendra longtemps du nouvel esprit de clémence qui souffle sur la justice pénale. Le 27 juillet dernier, vers 3h30 du matin, en regagnant son domicile parisien, rue des Pyrénées, à Paris (20e), la jeune femme a été victime d’un viol par un multirécidiviste que la justice avait relâché quelques jours plus tôt, au motif qu’il présentait des «garanties de représentation». «En réalité, un simple justificatif de domicile fourni par la famille!», se scandalise un policier du Syndicat Synergie-Officiers, dirigé par Patrice Ribeiro.

Mathilde a déposé plainte le 28 juillet dernier. Un album photographique incluant le cliché du fameux Hamidou lui est présenté, selon les règles de l’art. Elle le reconnaît formellement. Ce multirécidiviste présumé finira par être arrêté à Paris, dans le XVIe arrondissement, le 29 juillet après-midi. Avec quatre viols ou tentatives qui pourraient donc lui être attribués. Sous réserve que d’autres victimes ne se fassent pas connaître.

Pour Patrice Ribeiro, le secrétaire général de Synergie-Officiers, cette affaire est «emblématique» des errements judiciaires actuels, où «un certain laxisme finit par mettre en danger les victimes». Lui établit un lien direct avec «l’esprit des lois Taubira». […]

À en croire les rapports d’enquête, ce violeur présumé de 37 ans, de nationalité guinéenne, qualifié de «sans domicile fixe» par le police, s’est signalé, dès le 18 mai dernier, par une première agression connue. Ce jour-là, à 4h15, passage des Soupirs à Paris (XXe), une femme est agressée par un individu qui l’étrangle par-derrière, la menant au sol et «poursuivant son acte à deux mains autour de son cou», indiquent les policiers. […]

Mathilde a déposé plainte le 28 juillet dernier. Un album photographique incluant le cliché du fameux Hamidou lui est présenté, selon les règles de l’art. Elle le reconnaît formellement. Ce multirécidiviste présumé finira par être arrêté à Paris, dans le XVIe arrondissement, le 29 juillet après-midi. Avec quatre viols ou tentatives qui pourraient donc lui être attribués. Sous réserve que d’autres victimes ne se fassent pas connaître.

Pour Patrice Ribeiro, le secrétaire général de Synergie-Officiers, cette affaire est «emblématique» des errements judiciaires actuels, où «un certain laxisme finit par mettre en danger les victimes». Lui établit un lien direct avec «l’esprit des lois Taubira».

Le Figaro (Merci à Rose, csm et marie salers)

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