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Il est étonnant de constater le silence de la rue algérienne concernant les agressions et les bombardements que subissent les Ghazaouis depuis plus de 15 jours.

L’Algérie, le pays qui a de tout temps été du côté de la cause palestinienne – il le demeure d’ailleurs, contrairement à d’autres pays de la région qui ont bradé la cause de la libération de la Palestine pour s’attirer la bénédiction d’Israël – n’enregistre aucune demande de manifestation de soutien au peuple palestinien. Une évidente solidarité qui n’a pas besoin d’être affichée, ou une peur de la loi interdisant les marches à Alger ? Peut-être un peu des deux, mais force est de constater qu’hormis les messages et communiqués de condamnation des agressions israéliennes et de soutien au peuple palestinien, jusqu’à l’heure aucune demande de manifester n’a été formulée par les formations politiques ou autres représentants de la société civile.

La seule action à signaler après 15 jours de pilonnage sur Ghaza est celle d’un meeting organisé par le Parti des travailleurs, l’Union générale des travailleurs algériens et l’Organisation de l’union syndicale africaine. Ce meeting aura lieu aujourd’hui au siège de la centrale syndicale. Ainsi, Alger, qui a vu la proclamation de l’Etat de Palestine, se contente de déclarations de condamnation bien que virulentes à l’égard d’Israël, elles ne retentissent ni dans les rues de la capitale algérienne ni ailleurs. L’effet de l’interdiction des marches à Alger semble avoir un effet anesthésiant sur la société civile algérienne qui ose à peine braver l’interdit. Mais marcher à Alger relève de l’exploit.

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Merci à natacha3

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