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Entouré de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, François Hollande a reçu les représentants des cultes religieux en France, lundi à l’Élysée. Musulmans et juifs mais également catholiques, protestants, orthodoxes et… bouddhistes. Le président a rappelé que la lutte contre l’antisémitisme était une priorité nationale.

«Des groupes liés à l’extrême droite, à l’extrême gauche et à l’islamisme radical convergent et viennent nourrir les débordements», soupire un ministre, qui évoque une «menace grave pour la République».

C’est donc une situation hautement délicate, voire explosive, qu’a trouvée François Hollande ce week-end, en rentrant d’un déplacement en Afrique. Les tensions liées au conflit israélo-palestinien se sont exacerbées samedi et dimanche, à Paris et à Sarcelles, en marge de manifestations que le gouvernement n’avait pas autorisées. Cette décision prise en fin de semaine dernière par le premier ministre et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, en lien téléphonique avec le chef de l’État qui avait déjà quitté Paris, suscite toujours la polémique, alors que de nombreuses manifestations autorisées ailleurs en France n’ont pas donné lieu à des débordements.

«Personne n’a intérêt à ce que la situation s’envenime», poursuit-on dans l’entourage du chef de l’État, qui a appelé les responsables religieux à «porter ce message autour d’eux».

Le Point; Le Figaro

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