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Le 5 juin 2013 en fin d’après-midi, une violente rixe oppose un groupe de skinheads d’extrême droite à des militants antifascistes. Elle se déroule en plein Paris, devant l’église Caumartin (IX e), à deux pas d’un immeuble où se déroule une vente de vêtements Fred Perry, très prisés par les uns et les autres.

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Victime d’au moins deux coups de poing assénés par Esteban Morillo, un skinhead appelé en renfort par ses amis, Clément Méric tombe. Il est 18 h 43 et 31 secondes, comme l’attestent les — mauvaises — images vidéo prises par une caméra de surveillance de la station de métro Caumartin-Saint-Lazare….

Qui croire ? Les parents de Clément Méric, tous deux profs de droit à la retraite, ont épluché le contenu du téléphone portable de leur fils cet après-midi-là et l’ont confronté aux images de la vidéosurveillance. Ce travail, qu’ils ont accepté de nous communiquer, ne permet pas de préciser le rôle des différents protagonistes de la bagarre. Mais il éclaire l’état d’esprit dans lequel Clément Méric se trouvait, quelques minutes avant sa mort. On est loin de l’état d’esprit belliqueux décrit par les skinheads.

Entre 17 h 21 et 19 h 35, Clément Méric passe et reçoit une quinzaine de coups de fil. Il envoie six textos et en reçoit sept….

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Merci à bitume8

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