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Lundi 30 juin, un rapport commandé par la Défenseur des enfants relate l’enchaînement terrible qui a conduit à laisser Marina, une fillette de 8 ans, succomber aux maltraitances de ses parents, dans la Sarthe. Il émet quelques recommandations de bon sens comme la concertation entre la justice et les travailleurs sociaux ou la nécessité de mener des investigations conjointes en cas de soupçons. Du déjà dit, déjà écrit, sans résultat.

L’histoire de Marina, c’est celle d’une enfant maltraitée, privée de nourriture, cognée, partiellement déscolarisée par des parents manipulateurs. Deux enseignantes et une directrice d’école ont eu le courage de faire des signalements. Le parquet a classé sans suite et l’aide sociale à l’enfance, qui dépend du conseil général, a suivi, mollement, le mouvement. Le procès des parents-bourreaux, en 2012, a été un festival de lâcheté. Les fonctionnaires se sont succédé à la barre pour soutenir qu’ils avaient fait leur travail convenablement. Ils étaient couverts, il est vrai, par le président du conseil général en personne, lequel a considéré par écrit que ses troupes avaient agi “conformément aux cadres de la loi”…

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