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Quel rapport entre la guerre civile en Syrie et l’attaque d’un fast-food à Toulouse ? Entre le jihad et un trafic de voitures ou d’un gros deal de haschich ? A priori aucun. Seulement ces derniers mois, l’arrière-plan des enquêtes menées à Toulouse montre d’inquiétantes coïncidences, des lignes qu’on croyait parallèles finissent par se croiser, troublant plus d’un enquêteur et d’un magistrat.

Et le résultat de certaines investigations a été jugé suffisamment sérieux pour entraîner l’ouverture d’une information judiciaire pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» par le parquet antiterroriste de Paris en début d’année. «Le sujet est tabou mais la motivation islamiste d’une partie de la délinquance à Toulouse constitue aujourd’hui une réalité difficilement contestable», lâche un policier.

«Est-ce qu’ils montent au braquage pour financer la cause du jihad ? Pour payer leur voyage en Syrie ou ailleurs et devenir, à leurs yeux, de justes défenseurs de leur religion ? Ou cherchent-ils une justification à leurs actes de voyou ?», se demande un magistrat toulousain sans affirmer la réponse. Un mélange ? «Il faut être sérieux : le Front al-Nosra et Al-Quaïda n’ont pas besoin des braqueurs toulousains à 3 000 € le vol à main armée pour financer leur combat en Syrie, temporise un observateur. En revanche, pour rejoindre la lutte, oui, il faut de l’argent.»

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Merci à Julien271

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