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L’Algérie n’est pas une terre accueillante pour les immigrés subsahariens.

Selon le dernier rapport du Département d’État des États-Unis sur le trafic de personnes, l’Algérie « est un pays de transit et dans une moindre mesure une destination des femmes victimes de travail forcé et de trafic de sexe ».

L’Algérie est également devenue un pays où des femmes sont forcées à la prostitution. « Généralement les Subsahariens entrent en Algérie volontairement mais illégalement dans le but de rejoindre l’Europe. Certaines femmes se retrouvent obligées de se prostituer, de faire des travaux domestiques ou de mendier », dénonce le rapport.

Les hommes sont souvent réduits à l’esclavage.

« Certains hommes, principalement des Maliens sont des travailleurs domestiques forcés et les propriétaires confisquent souvent leurs papiers d’identité, une méthode commune de coercition », ajoute le rapport.

Plus inquiétant, les enfants ne sont pas épargnés.

« Des femmes et des enfants sont obligés de se prostituer dans les bars et les bordels informels à Tamanrasset et Alger ; les trafiquants sont généralement de la même nationalité que les victimes ». Et plus grave encore, ajoute le rapport, « des femmes et des enfants algériens sont également contraints à la prostitution en Algérie ».

Le rapport affirme que « les autorités algériennes ne fournissent pas d’efforts pour enquêter, poursuivre et condamner les auteurs de ces trafics ». Elles continuent de « confondre traite de personnes et contrebande. » « Par conséquent, les victimes sont traitées comme des criminels ou des immigrants illégaux, souvent soumis à une arrestation, à la détention et l’expulsion. Aucune protection des victimes n’est disponible.

Le gouvernement sous-estime et nie l’existence du trafic alors que des preuves de la société civile et d’autres entités sont là pour dire le contraire », déplore le rapport qui recommande notamment à l’Algérie « d’enquêter, de poursuivre et condamner les personnes responsables de ce genre de trafic », de « créer des centres destinés aux migrants » et de faire la différence entre les contrebandiers et les victimes de la traite des personnes.

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Merci à ranelagh

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