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Curieusement, le récent rapport des trois sénateurs Daniel Reiner (PS), Jacques Gautier (UMP) et Gérard Larcher (UMP) intitulé “Le renforcement des forces spéciales françaises, avenir de la guerre ou conséquence de la crise ?” n’a pas provoqué de remous.

Il propose pourtant carrément de retirer à la DGSE – Direction générale de la sécurité extérieure, les services secrets français – l’essentiel de ses moyens militaires et de ses outils de guerre informatique offensive. Rappelons que la spécificité du service Action de la DGSE réside dans sa capacité à conduire des actions clandestines, ce que le rapport appelle à bon escient à différencier des “activités des forces spéciales qui sont revendicables [par le gouvernement français, NDLR] et le fait de militaires agissant sous leur propre identité et bénéficiant de ce fait des conventions de Vienne quand bien même ils seraient en tenue civile. Et, d’autre part, les actions clandestines menées sous fausse identité, démarquées de l’État français, c’est-à-dire non traçables et non revendicables, et qui sont le monopole de la DGSE.” Les parlementaires notent également, ce qui est indéniable, que les militaires affectés au Commandement des opérations spéciales (COS) et ceux du service Action reçoivent une formation pratiquement identique….

Sur le fond, les rapporteurs estiment que des militaires n’ont pas à conduire des actions clandestines et réclament que celles-ci soient conduites par des civils. Ils réclament de ce fait ce qu’ils appellent la “civilianisation” des opérations clandestines de la DGSE…

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