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La légalité de la procédure « sur demande du propriétaire » est contestée par les No Borders. « C’est une belle expulsion illégale, en plein jour ! », lancent à tour de bras les militants No Border, qui assurent que le lieu est occupé depuis la semaine dernière.
[…] Le périmètre est bouclé. Les forces de l’ordre interpellent quatre militants No Border qui occupent illégalement les lieux. Pendant l’intervention, des activistes ou des soutiens des réfugiés manifestent leur mécontentement, s’insurgent. […] Nord Littoral


Article du 09/06/2014 à 22h42
La rue Masséna compte désormais un nouveau squat, au numéro 86. Il n’appartient pas à l’office public de l’habitat (OPH), ni à la Ville mais sans doute à un particulier. Pour le moment, il est occupé par des militants No Border.

 
Ce dimanche matin, les forces de l’ordre, accompagnées d’un représentant de l’office public de l’habitat (OPH), se sont rendus devant le nouveau squat au 86.

« Ils essaient de trouver une clé pour rentrer », commente un militant des No Border, ajoutant : « Voyez, s’ils s’introduisent dans ce domicile, ce qu’ils feront sera illégal. Ce lieu est notre domicile. »

Il montre un document où est inscrit le contenu de l’article de loi qui évoque « l’inviolabilité du domicile ». Les forces de police ont la possibilité d’évacuer un squat seulement dans les 48 h après sa création. Les No Border ont sorti des documents montrant qu’ils occupent la maison depuis une semaine. Ils collectent les preuves : photocopies de carte d’identité des occupants, les captures d’écran de page Facebook datée d’une semaine, les témoignages de riverains qui attestent les avoir vus entrer dès le 1er juin. […] Éloignée du premier squat, une riveraine, au téléphone, rappelle : « On n’est pas dérangé. Je les trouve très polis et c’est triste ce qui leur arrive. » Son mari lui précise au même moment que le deuxième squat ouvre juste à côté de chez eux. « Ça peut faire un peu peur, surtout pendant les grandes vacances », répond la riveraine.

Comme elle, les habitants craignent de voir leur maison occupée à leur retour.

Or, les No Border investissent seulement les logements laissés à l’abandon. D’autres ont peur de s’exprimer : « Sinon on dira que nous sommes racistes ». Un habitant qui commençait à dire « pas étonnant que le FN monte à 26 % » a été vite rabroué par les voisins par un « s’il vous plaît, ne mélangez pas tout ». […]  
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Merci à vlcsnap

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