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Jérôme Lavrilleux se confie au Point. Le jour de l’Ascension, Anna Cabana l’a rencontré pendant quatre heures au restaurant Brochettes & Cie, à Saint-Quentin dans l’Aisne. Ses paroles troublantes, ambiguës, et souvent lourdes de sous-entendus, sont celles d’un homme bouleversé. Quelques exemples parmi d’autres :

“Quand les enquêteurs vont voir que je n’ai pas pris de fric, ça va être un problème.” “J’ai acheté [ma maison] en 2006 […] 400 000 euros. J’ai pris un crédit de vingt ans. J’ai 20 000 euros sur un livret A, 30 000 euros sur mon compte courant. J’ai 100 euros d’actions dans une société civile. Voyez, je m’en suis foutu plein les poches. Au bout de vingt-deux ans ­d’activité ­professionnelle ! Ils pourront venir retourner chaque latte de mon parquet, je n’ai rien à cacher, rien de rien.”
“Personne n’a eu le courage de dire stop à Sarkozy.” Lui non plus ? “Je ne le voyais que lors des meetings. Le reste du temps, c’est Lambert qui passait commande.”
Le problème dans ce milieu, c’est qu’il y a des gens morts de l’intérieur : Baroin, Juppé. Copé ne l’est pas. Fillon non plus, lui, il est complexé de l’intérieur, il est dans l’auto­-émasculation tout en ayant besoin de prouver sa virilité. Wauquiez, c’est une raclure. NKM, ce n’est pas une belle personne. Le Maire est très sympa et vivant, alors qu’il a l’air d’un poisson froid. Sarkozy, c’est le plus vivant de tous, mais à quoi ça sert ?”
Le Point

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