Fdesouche

À 45 ans, J. C. est un vieux routier du système carcéral. Pour sa dernière peine, cet homme aujourd’hui libre a purgé huit ans pour vol à main armée.

« J’ai vu les différentes phases de l’embrigadement islamiste », commente sobrement l’ex-détenu. J. C. a notamment constaté une importante activité dans les maisons d’arrêt et centres de détention du sud de la France et en région parisienne.

Hebergeur d'image

« Les prédicateurs agissent avec des personnes d’origine maghrébine, décrit J. C. Ils ciblent également les autres, notamment les Français dits de souche. » […] « Ils ciblent également les détenus tenus à l’écart par les autres prisonniers, complète J. C. Comme les pointeurs (les agresseurs sexuels). » […]

La personne « recrutée » ne quitte plus son nouveau groupe. « Elle y trouve d’ailleurs une certaine solidarité, analyse le témoin. Le nouveau venu est encadré, assisté, protégé. Il apprend le Coran, la prière… »

Le reste du conditionnement arrive plus tard. Une fois la recrue mieux intégrée dans son nouvel environnement. Entourée par des hommes n’hésitant pas à partager avec elle leurs « cantines » (les denrées achetées en prison), etc.

« On passe alors à un discours revanchard, narre J. C. L’islam est présenté comme en guerre avec la chrétienté. La discussion tourne autour du jihad, des guerres de religion. »

Les arguments destinés aux détenus issus de l’immigration sont même affinés.

« Là, les prédicateurs défendent l’idée d’une vengeance contre la France et son passé colonial, notamment en Algérie, rapporte l’ancien prisonnier. Ils interpellent les jeunes, leur lancent que leurs parents et leurs grands-parents ont été maltraités. Qu’aujourd’hui, il faut rendre les coups…

La Voix du Nord

Fdesouche sur les réseaux sociaux