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Deux villas somptueuses au Maroc et dans les Caraïbes. Des travaux pharaoniques dans leur moulin de Giverny. La justice soupçonne les Balkany de blanchiment de fraude fiscale.

Un retour vers le futur judiciaire. Dix-neuf ans après l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine, les époux Balkany sont de nouveau cernés par les juges. En cause, leur incroyable fortune supposée. Eux qui ne déclarent que leurs revenus d’élus, de l’ordre de 12.500 euros mensuels, seraient en fait propriétaires cachés, derrière une cascade de sociétés écrans et de comptes off shore, de deux véritables “palaces”, estimés à plusieurs millions d’euros : la villa Pamplemousse sur l’île de Saint-Martin dans les Caraïbes et le Riad Dar Gyucy à Marrakech….
Officiellement, les deux palaces ne sont pas à eux. Depuis des années, les Balkany disent se rendre à Saint-Martin et à Marrakech en simple “locataires”. Un premier “alibi” bien fragile. La villa Pamplemousse, achetée à la fin des années 1990, et qui s’appelait alors “maison du soleil” était louée à des stars de Hollywood, dont Cindy Crawford, jusqu’à 15.000 dollars… par semaine! L’autre argument des Balkany depuis vingt ans, pour expliquer l’origine de leur fortune, est la société de prêt-à-porter du père de Patrick Balkany, Laine et Soie Réty, dont il a hérité. Mais l’enquête des juges Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, déclenchée à l’automne dernier par Éliane Houlette, le nouveau procureur national financier, semble aussi avoir fait litière de ce deuxième “alibi”.
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