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Karima Mondon, présidente de l’association « L’éducation en héritage », fait une analogie entre le groupe islamiste Boko Haram et la loi sur le voile en France de 2004.
Pour s’opposer à l’oppression, l’éducation est le chemin, la voie. Malheureusement, il est souvent rendu difficile pour les plus fragiles. Cet enjeu de pouvoir majeur est parfois utilisé comme une arme de chantage et pas seulement dans le Nord du Nigeria.

Il y a 10 ans, en France, berceau des droits de l’homme, les gouvernants ont voté une loi sous forme de chantage, visant précisément des filles. En France, l’école est gratuite, publique et laïque mais vous n’y accéderez que si vous acceptez de vous vêtir comme nous le jugeons conformes à nos souhaits. N’est-ce pas là une forme de pression qui ne devrait même pas exister dans une démocratie, si ce mot à encore un sens ?

Loin de moi l’idée de comparer les souffrances pour les hiérarchiser. Il s’agit juste de comprendre comment la non reconnaissance de l’altérité conduit à des errements qui se font le plus souvent sur le dos des plus fragiles. Il faut pouvoir regarder la barbarie humaine et analyser nos pratiques à l’aune de cette barbarie. Ne suis-je pas moi-même barbare dans mes actions ? […] oumma

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