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Le meeting dans son intégralité


Le président d’honneur du FN participait à une réunion publique sur les européennes.


Le président d’honneur du FN Jean-Marie Le Pen a dit craindre mardi soir lors d’une réunion publique à Marseille consacrée aux européennes un «remplacement des populations» françaises par celles issues de l’immigration.

«Dans notre pays et dans toute l’Europe, nous avons connu un phénomène cataclysmique : l’invasion migratoire dont nous ne connaissons mes chers amis aujourd’hui que le début du commencement», a lancé, très acclamé, le candidat aux européennes dans la circonscription Sud-Est au Palais de l’Europe du Parc Chanot devant environ 1 500 personnes. «Cette immigration massive risque de produire un véritable remplacement des populations si nous n’arrivons pas assez tôt au pouvoir pour mettre un terme à la politique de décadence menée depuis des décennies», a-t-il prédit.

Cette immigration «est le fruit de l’explosion démographique et du fait que dans le même temps, la production des biens n’a pas connu la même courbe. On gagne 20 euros par mois au Népal, 40 euros au Bangladesh, 100 millions d’habitants vivent avec un dollar par jour dans le triangle du delta du Nil» en Egypte. «Il y a 735 millions d’habitants en Europe. En face, il y en a 7 milliards», a-t-il encore compté.
D’après celui qui a été élu député pour la première fois à l’Assemblée nationale en 1956, «l’Europe n’est plus qu’un radeau de la méduse dans lequel nous avons de l’eau jusqu’à la poitrine»«Le problème qui nous est posé est extraordinairement difficile. Il nécessitera le sursaut de tout un peuple, la volonté de se défendre et de défendre notre liberté, notre vie et celle de nos enfants et de nos petits-enfants», a lancé, martial, Le Pen.

Ce «phénomène d’immigration massive est aggravé chez nous par un fait religieux : une grande partie de ces immigrés sont des musulmans, une religion qui a une vocation conquérante, d’autant plus conquérante qu’elle se sent forte et qu’ils se sentent nombreux. Elle va jusqu’à conquérir jusque dans nos propres rangs –pas au FN mais en France– de nombreux et nouveaux fidèles». «Cette immigration pèse d’un poids écrasant sur notre économie et notre société. L’immigration ne rapporte pas 20 milliards par an, elle coûte 100 milliards par an», a-t-il accusé.

Cette question de l’immigration a été «encore aggravée par la mise en oeuvre d’une fausse bonne idée, une erreur tragique, qui a été la volonté absurde et l’avenir le démontrera, criminelle, de créer des Etats-Unis d’Europe (…). Votre président d’honneur s’honore d’avoir eu la lucidité en 1957 de voter au Parlement français contre le traité de Rome», s’est-il félicité. Sa fille, qui s’exprimait ensuite, a loué «Marseille, toujours à l’avant-garde du pays» qui a fait élire en mars dans le 7e secteur un maire frontiste, Stéphane Ravier, sous les applaudissements du public qui scandait : «On est chez nous». D’après elle, «Marseille est le symbole que Schengen est une erreur, une faute, une monstruosité». «Ca suffit, nous voulons redevenir maîtres chez nous !», a lancé Marine Le Pen.
La députée européenne sortante, candidate à sa réélection dans la circonscription Nord-Est, a dénoncé la «trahison» de la gauche, «dont la justification était la défense des pauvres et des exploités» ou de la droite «qui devait protéger notre identité nationale et notre culture contre les assauts de tous les communautarismes.»
D’après elle, la France est «prise en tenaille par deux mâchoires d’acier: d’un côté, l’importation de cultures étrangères par un flot d’étrangers qui à l’inverse de ceux d’hier veulent (…) imposer le changement de nos comportements et de nos vies. De l’autre, des commissaires européens qui nous imposent dans tous les domaines de la vie quotidienne leurs délires administratifs».
Libération

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