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Citoyenneté et droit de vote ne vont plus de pair aujourd’hui en France. Les deux échéances électorales de l’année 2014, à savoir les élections municipales et européennes, pour lesquelles les étrangers originaires d’un pays de l’Union européenne participent au scrutin, en sont l’illustration. Et pourtant, 1,8 million de résidents, d’acteurs de la vie de la cité, sont encore privés du droit de vote aux élections locales. […]

La promesse faite par François Hollande d’accorder le droit de vote à ces élections aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans a souvent été agitée comme un épouvantail par la droite et l’extrême droite. Un argument classique de l’UMP et du FN est en effet que l’ouverture du droit de vote aux étrangers non citoyens d’un pays de l’UE favoriserait le communautarisme.
Or, le communautarisme, pratique allant à l’encontre de notre pacte républicain, est la séparation organisée des groupes, sociaux, ethniques ou religieux. Il se nourrit principalement des barrières entre ces groupes. C’est pourquoi, en détruisant ces barrières, on affaiblit le risque de repli sur soi communautaire en permettant notamment aux étrangers de se prononcer sur les projets collectifs proposés par les différents partis, à l’occasion des élections locales. […] Ainsi, lorsque Français et étrangers s’apercevront qu’ils ont les mêmes préoccupations et déterminants électoraux, les possibles tentations communautaires seront affaiblies. […] The Huffington Post

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