Fdesouche

 Le ministère de l’Intérieur, alors dirigé par Claude Guéant, avait alors assuré que l’expulsion d’Ali Belhadad était une “urgence absolue”.
Ali Belhadad, un Algérien dont l’expulsion en 2012 dans la foulée de l’affaire Merah a récemment été annulée par la justice, a pu faire son retour en France, mercredi 7 mai. “Je suis un peu sous le choc. Je retrouve mes deux filles âgées de 13 et 15 ans. Elles ont grandi d’un coup”, constate Ali Belhadad (…).
L’expulsion d’Ali Belhadad est alors décidée en “urgence absolue”, le ministère de l’Intérieur, alors dirigé par Claude Guéant, se fondant sur une “note blanche” des renseignements faisant état de ses relations avec des vétérans de camps d’Al-Qaïda en Afghanistan et au Pakistan.
En février 2014, le tribunal administratif de Paris a finalement donné tort au ministère, estimant que l’Intérieur n’avait présenté aucun “soupçon sérieusement justifié” contre Ali Belhadad, et que l’arrêté d’expulsion signé le 30 mars 2012 était entaché d’”excès de pouvoir”.
Son avocat, Me Plouvier, regrette pour sa part la “décision illégale et électoraliste” dont son client a été victime, ajoutant qu’”il est dommage que M. Guéant n’ait pas à en répondre”.
Algérie 360
 
 
 

Fdesouche sur les réseaux sociaux