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Ebahi, stupéfait, sidéré, j’apprends que des lesbiennes s’enorgueillissent de disposer bientôt à Berlin d’un cimetière pour elles-seules ! Faut-il que la haine de ce qui n’est pas soi fasse la loi de façon pathologique pour que, post-mortem, on n’ait pas même envie de reposer… en paix auprès du cadavre d’un hétérosexuel !
Si, moi qui suis hétérosexuel, je revendiquais d’être enterré dans un cimetière dont j’aurais au préalable refusé qu’il accueille des lesbiennes, que n’aurait-on entendu ! Et à juste titre… Si, de même, je refusais d’être porté en terre dans une nécropole dans laquelle se trouvent également des musulmans ( à Argentan, ils disposent d’un carré qui évite le mélange avec le cadavre impur des chrétiens, des agnostiques, des athées, des luthériens, des juifs… ), j’aurais également eu droit à toutes les insultes. Et, là encore, à juste raison.
Mais pourquoi l’inverse n’est-il pas possible ? Pour quelles étranges raisons peut-on détester, avec la bénédiction de la presse bienpensante, le cadavre hétérosexuel quand on est homosexuelle ou la dépouille non musulmane quand on se réclame du Coran ?

Anne Sinclair fit savoir dans un livre de Harris & Sédouy, Juifs & Français (1979) qu’elle n’aurait jamais pu épouser un homme qui n’ait pas été juif. Entendu… Mais pourquoi aucune association antiraciste n’a alors porté plainte ?

lire la suite de la chronique mensuelle de Michel Onfray

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