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Une alliance avec le Front national ? Nigel Farage n’en veut pas. Le leader du parti britannique eurosceptique United Kingdom Independence Party (UKIP) a beau partager certaines idées de l’extrême droite française, il ne souhaite pas être lié à un parti au passé encombrant.
Peu importe, Marine Le Pen s’en passera pour arriver à ses fins aux élections européennes du 25 mai. Selon les dernières prévisions de l’institut Pollwatch2014, du 16 avril, la patronne du Front national (FN) alliée à Geert Wilders, le chef du parti nationaliste néerlandais, le parti pour la liberté (PVV,) pourrait obtenir 38 sièges au Parlement européen provenant d’au moins sept pays. C’est assez pour former un groupe (il faut 25 eurodéputés), peser davantage dans les débats et toucher les subventions européennes.

L’hypothèse n’a pas manqué d’interpeller la presse britannique. Le Daily Telegraph a déjà fait le calcul : le groupe de Mme Le Pen pourrait récupérer l’équivalent de 2 millions de livres par an (2,43 millions d’euros), dont 364 600 euros fournis par les contribuables du Royaume-Uni.

Pour obtenir ce score, Pollwatch2014 suppose qu’outre le PVV de Geert Wielders, la fille de Jean-Marie Le Pen s’allie avec les partis « frères » en Autriche (parti de la liberté, FPÖ), en Belgique (avec les Flamands du Vlaams Belang), en Italie (Ligue du Nord), en Slovaquie (Parti national slovaque) et en Suède (Démocrates suédois).
Un mélange hétéroclite de formations plus ou moins xénophobes, populistes, ultralibérales ou protectionnistes. […] Suite sur Le Monde

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