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 « Si un pays rétribuait 10% des gens pour détruire des biens, faire des trous dans les routes, endommager des véhicules, etc., et 10% pour réparer, boucher les trous etc., il aurait le même PIB qu’un pays où ces 20% d’emplois seraient consacrés à améliorer l’espérance de vie, les niveaux d’éducation, la participation aux activités culturelles et de loisir. »
Un tel exemple permet de comprendre l’intérêt économique majeur qu’il y a, d’un point de vue libéral, à maintenir un taux de délinquance élevé.
Non seulement la pratique délinquante est généralement très productive (incendier quelques milliers de voitures chaque année, par exemple, ne demande qu’un apport matériel et humain très réduit, et sans commune mesure avec les bénéfices dégagés pour l’industrie automobile). Mais de plus, elle n’exige pas d’investissement éducatif particulier.
De sorte que la participation du délinquant à la croissance du PIB est immédiatement rentable, même s’il commence très jeune.
Naturellement, dans la mesure où cette pratique est assez peu appréciée des classes populaires, sous le prétexte égoïste qu’elles en sont les premières victimes, il est indispensable d’en améliorer l’image, en mettant en place toute une industrie de l’excuse, voire de la légitimation politique.
C’est le travail habituellement confié aux rappeurs, aux cinéastes « citoyens » et aux idiots utiles de la sociologie d’État.
Jean-Claude Michéa, L’empire du moindre mal, essai sur la civilisation libérale, Climats, 2007
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