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Hier dimanche 13 avril, le député-maire souverainiste Nicolas Dupont-Aignan lançait sa campagne «Ni systèmes, ni extrêmes» pour les élections européennes. Avec un soutien de poids : le très médiatique eurodéputé britannique Nigel Farage, président du parti anglais UKIP. Il s’est confié à Valeurs actuelles.

L’eurodéputé britannique est très connu dans l’hémicycle bruxellois. Celui qui n’en est plus à un coup d’éclat près (ses vidéos de ses interventions au Parlement européen sur youtube sont très regardées et partagées) est venu soutenir Nicolas Dupont-Aignan hier. Au Royaume-Uni, l’homme est en tête des sondages dans toutes les élections locales.
Nigel Farage commence par attaquer frontalement l’Union européenne : «c’est un système antidémocratique, conçu pour être antidémocratique (…) d’ailleurs, je ne pense pas que quelqu’un comme Catherine Ashton, ou Herman Van Rompuy représente l’Europe. Je ne pense pas que le drapeau européen représente l’Europe, je ne pense pas que l’hymne européen représente l’Europe. L’Europe est leur création, pensée en haut d’une tour d’ivoire. Mais ce n’est pas ça, l’Europe ! Nous voulons une Europe des démocraties indépendantes et souveraines (…)». Le ton est donné.
Pour Nigel Farage, c’est une première : les élections européennes vont faire parler : «Ce sont les premières élections européennes qui comptent réellement. Depuis 1999, c’était un petit événement. Mais grâce aux mouvements eurosceptiques, c’est devenu très important. Je pense que nous allons voir le Parlement européen avec de nombreux députés eurosceptiques. Est-ce que ça changera quelque chose ? Peut-être que le Parlement pourra résister un peu mieux aux législations et aux lois qu’on nous impose».
Valeurs Actuelles
Marine Le Pen n’est pas son père… Pourquoi refusez-vous de vous allier avec elle? Elle a pourtant les mêmes positions que Nicolas Dupont Aignan sur l’Union européenne…
Nous devons être justes avec Marine Le Pen : elle a fait beaucoup de progrès par rapport à son père. Elle essaie d’éloigner son parti de son passé compromettant. Mais le «bagage» historique est toujours là. Vous savez de quoi je parle! Etant donné ce passé, ce n’est pas un parti avec qui l’on peut faire des affaires…Le British National Party a décidé de s’associer au Front National, c’est très bien, car ils appartiennent à la même famille politique, celle de l’extrême droite.
Autre raison de ne pas m’allier avec elle: elle a un programme politique d’extrême gauche! Quiconque en France fait des affaires, que ce soit un petit commerçant, un artisan, un entrepreneur, ne peut logiquement pas voter pour le Front National. Chez Marine Le Pen, il y a du nationalisme, mais aussi beaucoup de socialisme…
Le Figaro

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