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Trois des quatre employées chinoises sans-papiers qui occupaient leur onglerie du quartier «afro », à Paris, depuis début février, ont obtenu, le 3 avril, un titre de séjour de la part de la préfecture de Paris.

La régularisation des trois employées a été faite à titre «ad hoc», confirme-t-on à la préfecture. Une façon de dire que les trois femmes ne rentraient pas stricto sensu dans les critères de la circulaire de novembre 2012 de M. Valls mais qu’un effort a été fait. La condition : qu’elles valident un niveau minimal de français – le DILF – dans les prochains mois.

La préfecture informait qu’elle allait engager une procédure relativement rare contre le patron ivoirien du salon : le retrait de sa carte de séjour de dix ans.

La quatrième employée et un jeune Chinois de 23 ans qui travaillait aussi dans le salon attendent encore qu’on statue sur leur sort. Une demi-victoire pour la CGT qui les soutenait, mais un signal politique sensible alors que Manuel Valls vient de quitter le ministère de l’intérieur, laissant la place à Bernard Cazeneuve.
Initialement, la régularisation était loin d’être acquise. Comme elles travaillaient au noir, elles n’avaient pas de fiches de paye, seul document permettant éventuellement d’obtenir un titre de séjour. La plupart de ces Chinoises dépassaient les cinq ans de présence sur le territoire français mais n’atteignaient pas les dix ans – à titre «exceptionnel», cela peut être un critère de régularisation, et cela a fonctionné pour l’une des deux employées africaines du salon. […] Le Monde/a>

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