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Jean-François Copé, président de l’UMP, s’enthousiasme de la “victoire de la droite” aux municipales et évoque la situation de son parti. Extrait de son entretien à paraître dans le JDD.

La droite a gagné les municipales. N’est-ce pas avant tout lié à la démobilisation de la gauche?
Ces élections ont marqué un séisme dont on n’a pas encore mesuré toute l’ampleur. Avant le 30 mars, la droite et le centre droit détenaient 45% des villes de plus de 9.000 habitants. Aujourd’hui, nous sommes proches des 63% et nous avons gagné 166 villes. La vague bleue de 2014 est sans précédent dans l’histoire de la Ve République. Pour la gauche, c’est la sanction de l’échec cinglant de François Hollande, mais c’est aussi la fin d’une époque, celle d’un socialisme municipal souvent clientéliste avec l’explosion des impôts locaux et de l’insécurité. Cette victoire de la droite marque l’aube d’un grand changement dans la vie politique de notre pays.
Cette victoire vous ouvre l’appétit?
Cet énorme résultat nous encourage et nous engage. Nous avons désormais plus qu’avant le 30 mars une responsabilité devant les Français. L’UMP va changer de dimension. En 2012, nous étions un parti en lambeaux. À présent, premier parti de France, nous pouvons poursuivre le travail de refondation et bâtir un projet présidentiel. […] Valls à Matignon, c’est un argument de moins pour la droite?
Manuel Valls est ambigu : il est de droite en paroles, avec la suppression des 35 heures et son soutien à la TVA antidélocalisation. Mais cela ne se concrétise jamais en actes, d’où son échec dans la lutte contre l’insécurité. Les deux péchés originels du quinquennat demeurent. D’abord, cette coalition hétéroclite qui va de la gauche à l’ultragauche. Ensuite, l’amateurisme de cette équipe gouvernementale, reconduite dans ses postes essentiels.
Le JDD

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