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Si le chômage reste aujourd’hui cité par 53 % des Européens comme l’un des deux défis majeurs, le progrès et l’innovation arrivent en seconde position avec 34 % des Européens : mais cela en fait 4 % de moins qu’en 2012, année de la précédente enquête.

Les Européens pensent aussi que la plupart de ces défis nécessitent plus de décision au niveau européen : c’est le cas pour la protection de l’environnement (72 % de répondants favorables), la lutte contre le chômage (62 %) et les questions d’immigration (59 %). À noter toutefois que pour les deux premiers, la proportion d’Européens souhaitant plus d’Europe est en diminution depuis 2012… Quant aux questions de politique économique et fiscale, les avis sont plus partagés : 48 % estiment qu’elles doivent faire l’objet de plus d’Europe, mais 44 % sont d’avis contraire. Et si ce renforcement rencontre l’agrément d’une majorité de répondants dans 11 États membres, on n’y trouve que deux pays de la zone euro (Belgique et Italie).
Les réponses sont également partagées sur la question de savoir s’il faut accepter que des pays qui le souhaitent puissent aller plus loin dans l’intégration européenne, laissant s’installer une Europe à deux vitesses : 47 % d’Européens y sont favorables (+2 % par rapport à 2012), représentant une majorité dans 16 États membres, tandis que 43 % (que l’on trouve surtout en Grèce, Espagne et Portugal) estiment que les pays souhaitant aller vers plus d’intégration devraient patienter.
Enfin, une forte majorité – 69 % – souhaite que le président de la Commission européenne soit directement élu par les citoyens européens. L’Eurobaromètre a aussi testé deux autres idées : la désignation d’un ministre européen de la Justice (58 % d’avis favorables), et la création d’une armée européenne (46 % de pour, mais 47 % de contre).
Eurobaromètre. L’avenir de l’Europe. Enquête réalisée en janvier 2014 dans les 28 États membres de l’UE sur un échantillon total de 27.739 personnes.

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