Fdesouche

Le président allemand Joachim Gauck a estimé mardi à Berne que la démocratie directe, base du système politique suisse, peut parfois constituer un “danger”, au cours d’une conférence de presse à l’occasion de sa visite officielle à Berne.

Hebergeur d'image
Joachim Gauck et Didier Burkhalter

L’Allemagne respecte le “oui” au vote suisse du 9 février dernier contre “l’immigration de masse”, mais la démocratie directe peut parfois constituer “un grand danger”, a souligné M. Gauck.

Le président allemand a également indiqué avoir avancé sa visite pour témoigner l’amitié de l’Allemagne à la Suisse. Il ne souhaite pas et ne peut s’imaginer qu’un pays comme la Suisse, aussi diversifié et “qui n’a jamais connu de dictature”, s’éloigne de l’Europe. […]

La démocratie directe en Suisse est comme “le sang dans le corps”, a rétorqué son hôte, le président Burkhalter. Il a appelé à du pragmatisme pour trouver un compromis avec l’Union européenne après la votation. Mais “la Suisse n’a pas entièrement compris” l’interruption européenne de la coopération en matière de formation et recherche, qui a été décidée par Bruxelles en réaction du vote du 9 février. La libre circulation est toujours en vigueur, a encore rappelé M. Burkhalter, jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation sur l’immigration prévue dans 3 ans. […]

7sur7

Fdesouche sur les réseaux sociaux