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Addendum 01.04.2014 :
La presse espagnole se plaît à souligner les origines du nouveau premier ministre français, Manuel Valls, né à Barcelone en 1962 et naturalisé en 1982, mais les commentateurs divergent sur ce choix politique de François Hollande.
Toute la presse s’accorde à souligner que le président de la République a fait le choix des sondages et s’est orienté vers l’aile droite de son électorat. «Il a choisi l’homme politique le plus populaire de France, peu populaire parmi l’électorat socialiste», écrit le correspondant d’ABC tandis qu’El Mundo résume dans son éditorial : «Hollande tourne à droite pour éviter un autre échec électoral». […] Le correspondant d’El Pais analyse de la sorte l’affaire Leonarda: «Elle a permis au ministre de montrer que sa stratégie pour freiner le Front national consistait à se mettre à sa hauteur en matière de démagogie et de xénophobie.» […] Le Figaro
Les journaux espagnols qui font leur une sur les municipales françaises mettent en avant la victoire de la socialiste dans la capitale en insistant sur les racines andalouses d’Anne Hidalgo, née en 1959 à San Fernando en Espagne.

Une maire de Paris aux racines de Cadix», «fille d’immigrés espagnols», rappelle La Vanguardia.

L’agence de presse Efe s’attarde sur la famille d’Hidalgo, son grand-père combattant antifranquiste, son père réfugié en France pour éviter «la pression politique et les pénuries économiques». […] Dans les colonnes d’El Mundo (centre droit), le correspondant du journal voit en Hidalgo «deux précédents parfaitement du goût de François Hollande: pour la première fois, une femme s’assied dans le fauteuil du maire de la capitale »

et il s’agit en plus d’une citoyenne originaire d’un autre pays, un couronnement des concepts de parité et de diversité raciale tant défendus par le président de la République».

Le journaliste s’attarde sur les goûts espagnols d’Hidalgo. «Fan d’Almodóvar, de Luz Casal et du flamenco, amatrice de paella et de gaspacho, lectrice compulsive d’Alberti et de García Lorca, amie de Carmen Maura, de Rossy de Palma, de Blanca Li et de toute l’intelligentsia espagnole installée sur les rives de la Seine, la nouvelle maire vit dans le XVe arrondissement mais n’a jamais renoncé à ses racines».
Le Figaro

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