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Version d’un participant :
Le Front présentait à Vitry, bastion communiste, un candidat pour la première fois de son histoire.
Le weekend passé, à la fin du premier tour, ce candidat a subi intimidations de la part des ténors communistes locaux. De ce fait, il a été décidé ce weekend de lui prêter main forte pour le second tour.
Une 20aine de militants appartenant à divers mouvements politiques sont donc présents dans la mairie. Les résultats sont annoncés, le candidat FN se fait conspuer à chaque annonce de ses scores de façon assez violente par la foule assez hétéroclite (cocos de 60 ans sosies de Robert Hue / Femmes voilés / racailles). Le maire est réélu, fait son discours à l’issue duquel notre groupe lance une marseillaise. Celle ci sera copieusement sifflée par la foule présente, 7/8 vieux cocos nous poussent vers la sortie sous les huées de la foule cosmopolite. De là des coups sont échangés, avant que la Police intervienne. A l’extérieur d’autres coups sont échangés avec des racailles des cités avoisinantes. La Police arrive et nous escorte vers nos voitures.
Aucun salut nazi ni skinhead comme mentionné dans le torchon du Parisien.
Version du Parisien :
De la joie à la colère. Alors que les partisans d’Alain Audoubert (PC) célébraient dimanche soir la réélection du maire sortant (47,46%) dans le hall de la mairie de Vitry, une vingtaine de jeunes militants d’extrême droite — crâne rasé et blouson noir pour la plupart — sont venus perturber l’annonce des résultats.

Entonnant la Marseillaise à vive voix, certains d’entre eux ont mimé le salut nazi sous les yeux des élus et de leurs électeurs.
La foule, scandalisée, a alors expulsé le groupe de skinheads en dehors de l’hôtel de ville avec fermeté. De jeunes Vitriots s’en sont mêlé, et une échauffourée a éclaté sur l’esplanade de la mairie, quelques coups partant durant la bousculade. «?Si la police n’était pas intervenue rapidement, il aurait pu se produire un drame, raconte une habitante de Vitry. Parce que plusieurs jeunes des cités aux alentours ont rappliqué pour en découdre.?»
Mais le groupe d’agitateurs avait déjà été encerclé par les forces de l’ordre, qui l’ont escorté loin de l’hôtel de ville, sous les insultes d’une quarantaine de personnes.
D’après un témoin, les militants d’extrême-droite seraient repartis dans des véhicules immatriculés dans l’Essonne. «Choquants» et «scandaleux» pour beaucoup, les incidents n’ont fait aucun blessé.
Le Parisien
 

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