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Les bonus à Wall Street sont repartis à la hausse, comme au bon vieux temps d’avant la crise. Ils ont atteint 164 530 dollars en moyenne, soit une hausse de 15 % par rapport à 2012, selon les estimations du contrôleur de l’Etat de New York, Thomas P. DiNapoli, publiées mardi 12 mars. Il s’agit du plus fort montant depuis 2007.

Au total, ce sont 26,7 milliards de dollars que les salariés de Wall Street se sont partagés en 2013. Cette évaluation est établie à partir des données sur l’impôt sur le revenu. Les chiffres ne tiennent donc pas compte des éventuelles stock options, qui ne sont pas prises en compte de la même façon sur le plan fiscal.

Tous les salariés n’ont pas été logés à la même enseigne. Si dans le « fixed income » (les placements obligataires), les bonus ont connu une baisse de 5 % à 15%, selon le cabinet Johnson Associates, les traders sur le marché des actions ont vu leur rémunération progresser de 5 % à 20%.

RÉDUCTION DES EFFECTIFS

Pour l’Etat de New York, c’est une bonne nouvelle sur le plan des recettes fiscales, qui s’élèveront à environ 100 millions de dollars, un montant supérieur à ce que le gouvernement attendait.

Le total des impôts collectés auprès de l’industrie de la finance s’élève à 3,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 27 % par rapport à 2012.

Les retombées de ce pactole ne sont pas négligeables non plus pour l’économie locale. Alors que Wall Street ne représente que 5 % de l’emploi à New York, les rémunérations représentent 22 % du total.

Mais dans le même temps, les banques ont continué à réduire leurs effectifs. La finance employait 165 200 personnes en 2013 soit 1,2 % de moins que l’année précédente.

Par rapport à 2007, c’est-à-dire avant le déclenchement de la crise financière, la chute s’élève à 12,6%.

Le Monde

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