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Depuis cette année, le mode de scrutin des communes de 1 000 à 3 500 habitants est aligné sur celui des plus grandes communes. Outre l’obligation de déposer des listes complètes et paritaires, les candidats ont dû déclarer une « nuance politique » conforme à la nomenclature officielle établie par le ministère de l’intérieur. Les candidats se déclarant « sans étiquette » s’en sont vu attribuer une de manière discrétionnaire par les préfectures […]. Cette classification obligatoire instaurée par le ministère de l’intérieur doit « permettre une meilleure connaissance et compréhension des équilibres politiques nationaux » et « apporter un éclairage aux citoyens sur l’offre politique qui a lieu à un moment donné de notre histoire » […]. Au ministère de l’intérieur, on ne nie pas qu’il y a « des perfectionnements possibles », mais on renvoie au travail des préfectures qui ont attribué des nuances aux listes en fonction de leur « connaissance des engagements des candidats ». Selon la préfecture de Seine-et-Marne, les nuances ont été attribuées en fonction d’un « faisceau d’indices », citant les « fichiers existants, prises de position des candidats dans la presse, renseignements du terrain… » L’Association des maires ruraux dénonce, elle, des « méthodes du type de celles des Renseignements généraux » qui visent à « mettre les candidats dans des cases » […].
Le Monde

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