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La Commission européenne a décidé mercredi 5 mars de placer Paris sous surveillance renforcée après avoir une nouvelle fois épinglé son manque de compétitivité et le niveau élevé de sa dette.

Pour l’exécutif européen, la France souffre de nombreux déséquilibres macroéconomiques qui n’ont pas été suffisamment corrigés et nécessitent désormais ce type de surveillance qui sera également appliquée à l’Espagne et à l’Irlande, deux pays qui viennent tout juste de sortir de leur plan d’assistance financière.
Deuxième économie de la zone euro, la France se retrouve donc au côté de pays qui ont été en grande difficulté au plus fort de la crise de la zone euro et ont eu besoin d’un plan d’aide.

L’annonce de Bruxelles vient s’ajouter à une longue liste de griefs à l’encontre de la France, à qui est reproché un manque de compétitivité, un coût du travail trop élevé et une dette publique qui ne cesse d’enfler.

« Le déficit commercial qui ne cesse de se creuser reflète la perte continue des parts de marché à l’exportation, analyse la Commission. Malgré les mesures prises pour favoriser la compétitivité, jusqu’à présent, le rééquilibrage est limité. […] Le coût du travail reste élevé et pèse sur les marges des entreprises. »
Concernant le niveau de la dette, le risque est que la France se retrouve « exposée à des turbulences sur les marchés financiers, qui auraient des retombées sur l’économie réelle ». Des problèmes pour la santé de la France, mais aussi pour celle de la zone euro dans son ensemble, « compte tenu du poids économique » du pays…
Le Monde

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