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« Fuite en avant », dénonce l’Union nationale des étudiants de France (UNEF). Le principal syndicat d’étudiant a dénoncé, lundi soir, l’augmentation « généralisée » des frais de scolarité 2014-2015 à Paris-Dauphine. L’université, qui bénéficie du statut de « grand établissement » peut en effet fixer librement les droits de certaines de ses formations et sélectionner ses étudiants.

Le président de Dauphine rappelle,M. Batsch, défend le point de vue de Dauphine : «Les étrangers hors Union européenne ne payent pas d’impôt pour financer l’enseignement supérieur français. On leur applique donc le tarif maximal. Tout le monde fait cela ! Et encore, nous avons mis en place une commission chargée d’examiner le cas des étudiants pour lesquels ces droits représentent un obstacle.»

De fait, les droits à acquitter en première et en deuxième année de licence augmenteront de 2 % en 2014 : ils passeront de 500 euros à 520 euros. Le plus fort de l’augmentation concerne les masters propres à Dauphine : les « masters diplôme de grand établissement ». Depuis 2010, les droits sont ventilés en fonction des revenus imposables des familles. A moins de 35 000 euros, la formation demeure gratuite. Les six tranches suivantes sont revalorisées de 2 %.
En revanche, les droits sont fortement augmentés pour les familles les plus fortunées. Car Paris-Dauphine crée deux nouvelles tranches pour les revenus supérieurs à 100 000 euros et à 120 000 euros par an. Les familles devront respectivement acquitter 4 860 euros et 5 940 euros. Pour ces dernières, cela représente une hausse de 41 %, s’étrangle le syndicat de gauche.
Que l’UNEF défende les familles les plus riches amuse beaucoup sur le campus de l’université de l’ouest parisien. «C’est assez piquant, voire gratouillant», ironise-t-on au sein de Dauphine. […] Le Monde

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