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Tribune exclusive de Laurent Obertone sur Le Figaro, extraits:

Le succès de la France Orange mécanique, paru en janvier 2013, n’y a rien changé. 200 viols, 2000 agressions, 13.000 vols, en France, tous les jours, selon les chiffres de l’Observatoire national de la délinquance. Ces chiffres se sont aggravés depuis, pendant que nos médias et nos politiques s’interrogeaient gravement sur le mariage pour tous, sur le genre, sur l’affaire Gayet, sur les viols commis… en Inde.

Personne ne semble se préoccuper du délitement de la cohésion sociale, de l’ultraviolence impunie, et surtout de l’indifférence réservée aux victimes.
Des victimes les politiciens parlent, sur les plateaux, du bout des lèvres, de temps en temps, avant les élections, quand ils n’ont pas le choix. Face à la mère de l’une d’entre elles, Taubira, d’ordinaire si volubile, n’avait que le silence. Et Valls, de se vanter d’un nombre de détenus record, alors que les prisons débordent malgré un taux d’incarcération très faible, alors qu’il n’est jamais question de construire massivement des prisons pour préserver les honnêtes gens de cette ultraviolence inédite, qui a explosé avec le multiculturalisme et la culture de l’excuse.
L’État, sciemment, n’assure plus la sécurité de ses citoyens. Le plus sacré de ses devoirs. Complices, les médias font croire que Valls, chef de la police, peut lutter contre l’insécurité, quand Taubira, qui a le mérite de ne faire aucun mystère de son idéologie, est réellement aux manettes, puisque c’est la justice le problème, non la police. Assistez donc aux audiences: jamais une infraction, même aggravée, n’est punie par la moitié de ce que prévoit le Code pénal. Quand aux condamnés, ceux qui effectuent ne serait-ce que la moitié de leur peine sont des oiseaux rares.
Les prisons ? Les détenus ont souvent accès à Internet, à des téléphones, à des produits illégaux. Au nom des droits de l’Homme, on ne les fouille plus, on les laisse jouer à la console ou regarder la télévision. On les autorise à forniquer lors des parloirs (ce qui a notamment permis le viol d’un enfant de quatre ans par son prisonnier de beau-père, «à l’initiative de sa mère», en février 2010).
Les gens ne sont pas aveugles: ils n’ont plus confiance en la justice, en les médias, ils se méfient de Taubira et de ses «experts», ils se prononcent massivement pour l’application rigoureuse de la loi, contre le laxisme et le multiculturalisme. Ils le font dans les sondages, puisque sur ces thèmes fondamentaux, c’est le seul endroit où on leur demande jamais leur avis. Nous sommes en démocratie.
Tout ce qui faisait notre société et sa douceur de vivre, s’est effondré en quelques années.
Face au mépris, face aux menaces, face aux injures, face aux diversions, face à la négation de leur réalité, de leur volonté, de leur souveraineté, il reste aux victimes et aux honnêtes citoyens quelque chose d’incontrôlable, quelque chose qui peut tout engendrer aussi bien que tout détruire, quelque chose qu’il serait bon de prendre au sérieux et de devancer. Cette chose s’appelle la colère.
 Laurent Obertone.

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