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«Je suis aujourd’hui une femme à bout, épuisée par des négociations incessantes et improductives». C’est la mort dans l’âme que Muriel Pernin fait part de la fin des Atelières un peu plus d’un an après leur création.

«C’est un crève-cœur pour celles et ceux qui ont eu l’espoir de relancer un atelier de lingerie corseterie haut de gamme», livre la présidente fondatrice en pleurs quelques instant après en avoir fait l’annonce à son équipe.
Les Atelières étaient en quête d’argent depuis plusieurs semaines. En fin d’année, Muriel Pernin, plus combattive que jamais, avait fait le pari de réunir 500.000 euros par le biais d’investisseurs et d’une plate-forme de financement participatif. La frilosité des banques était alors déjà un problème. Pas une sur les trois qu’elle avait sollicitées, ne voulait suivre, même si la Banque publique d’investissement (BPI) accordait une garantie d’emprunt à 70%.
Trois raisons expliquent, selon elle, cet échec « si près du but » : le refus des banques de soutenir les Atelières en premier lieu, le mépris pour les savoir-faire humains – « les seuls dispositifs d’aide à l’innovation, via la BPI, sont centrés sur la robotisation » – et enfin, la difficulté pour la filière de se réinventer.
L’atelier de fabrication de lingerie haut de gamme, né après la reprise de Lejaby, travaillait pour Zahia, pour Maison Lejaby, pour Agnès B. … Il employait une petite trentaine de personnes dont des ex-Lejaby…
Le Progrès, merci à Hervé

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