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Le régime de retraite des hauts fonctionnaires européens est sans équivalent dans la fonction publique des 27 États membres, d’autant plus que les membres du microcosme de Bruxelles n’acquittent aucune cotisation.
L’association Sauvegarde Retraites a publié la liste des privilèges exorbitants dont jouissent les serviteurs de la bureaucratie européenne. En pleine récession économique et crise des systèmes de retraite, il n’est évidemment pas question de toucher à ces avantages démesurés.

Les émoluments de ces «superfonctionnaires» s’élèvent, en moyenne, à 21.260 euros mensuels.
Au bas de l’échelle, le greffier du Tribunal de la fonction publique touche 16.327 euros. En haut, le président de la Cour des comptes perçoit 23.405 euros et celui de la Cour de justice 26.651 euros, sans compter les indemnités et autres suppléments familiaux (par exemple, plus de 2.000 euros par mois pour 3 enfants à charge).
Pour obtenir les 70 % de leur dernier salaire pour leurs retraites, les hauts fonctionnaires de l’Union n’ont pas besoin de trimer 40,5 ans, comme dans le privé.
Il suffit de «tenir» 16 ans, une durée certes rarement atteinte. Mais Jacques Barrot, vice-président de la commission chargée des transports, au terme de seulement 5 ans de mandat, aura droit à une pension de 4.728,20 euros.
Ces retraites sont cumulables avec celles obtenues dans les pays d’origine. Et en cas de départ avant l’âge – 65 ans -, les privilégiés de l’Union touchent de confortables parachutes.
Les partants peuvent ainsi espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros, ce qui n’altère en rien les prestations de retraite à venir.
L’administration européenne, garante de l’orthodoxie budgétaire et si prompte à jouer les gendarmes vis-à-vis des États membres qui ne respectent pas les principes de bonne gestion et de rigueur économique, mène, pour elle-même, aux frais des contribuables, une politique laxiste totalement coupée des réalités.»
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