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Addendum: Tag de vitrine par le service d’ordre de la manifestation
Sur son perron, une commerçante regarde éberluée le cortège. « J’y comprends rien. Ils veulent quoi, ceux-là ? ». Plus loin, un autre tague avec de grands gestes une devanture d’une boutique chic. Une mamie attrape un manifestant en blouson noir, brassard rouge au bras : « Vous réclamez quoi jeune homme ? » L’anar aux lunettes fumées s’est fendu d’une explication vite fait sur le trottoir. Le message doit passer mais il ne pouvait pas trop s’attarder. La place des Terreaux était si proche.
Le Progrès.
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Entre 700 et un millier de personnes, selon la police ou les organisateurs, ont défilé cet après-midi à Lyon contre l’extrême droite. “Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos”, “le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève”, scandaient les manifestants venus notamment à l’appel du collectif 69 de vigilance contre l’extrême droite.
Dans le cortège, encadré par un important déploiement de gendarmes mobiles et de CRS, les drapeaux de la CGT, du Front de Gauche, du PCF, de Solidaires et de la FSU voisinaient avec les militants anarchistes, visage parfois masqué d’un foulard. Des slogans comme “Violence fasciste, Collomb (Gérard Collomb, le maire de Lyon, ndlr) complice” , ou “Fascistes assassins, Etat complice” fusaient.
Malgré un face à face un peu tendu entre les manifestants et les forces de l’ordre dans une rue huppée du centre-ville, à mi-parcours, aucun incident n’a perturbé la manifestation. Les organisateurs s’étaient aussi dotés d’un dissuasif service d’ordre, armé de manches de pioche.

Le Figaro

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