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Ils étaient 17.000 sont la police, plus de 100.000 selon les organisateurs : un succès pour ces anti-Hollande hétéroclites, qui imputent les incidents de fin de manifestation à l’attitude de la police.

Louis, étudiant et collaborateur parlementaire, est l’un des neufs membres du collectif «Jour de Colère» à l’origine de la manifestation de dimanche. Comme les huit autres, il refuse de donner son nom de famille. Il revient sur la manifestation de dimanche pour Le Figaro.
LE FIGARO. – Quel bilan tirez-vous de la journée de dimanche?
Nous avons été surpris et très heureux de cette forte mobilisation. Nous l’avons organisée sans aucun soutien au niveau national, en nous servant uniquement des réseaux sociaux. La deuxième belle surprise, c’est que, malgré la diversité des cortèges, aucun incident n’a été à déplorer entre les manifestants, malgré une ambiance parfois très tendue, du fait des revendications graves que nous portions. Nous espérons avoir été entendus à défaut d’avoir été écoutés et qu’au moins certains députés prennent la mesure de la gravité de la situation pour mettre en œuvre la destitution de François Hollande que nous appelons.
Cela vous incite-t-il à recommencer?
Nous réfléchissons l’organisation d’une nouvelle manifestation après les municipales. Nous verrons bien comment ces élections vont se dérouler, en attendant, nous appelons clairement à un vote sanction pour les socialistes et le gouvernement. Mais nous n’avons pas vocation à appeler à voter pour un parti en particulier.
Il y a eu 250 personnes placées en garde à vue à la suite des incidents de dimanche soir.
Les incidents d’hier soir ont eu lieu après l’appel à la dispersion. Seulement 7 minutes après étaient tirées les premières grenades lacrymogènes. Il n’y avait aucune issue place Vauban (lieu d’arrivée du cortège, ndlr)qui avait été bouclée par les forces de l’ordre. Selon nous, la police avait clairement reçu l’ordre de provoquer….
Le Figaro

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