Fdesouche

L’attaquant du Bayern Munich vient de manquer d’un cheveu le Ballon d’or, et doit faire face à une autre actualité peu reluisante : le procès Zahia. Voilà qui ne va pas regonfler sa cote en France…

Je ne suis pas un saint, je ne suis pas un mec très cultivé. Mais je ne suis ni un tordu, ni un abruti.” Franck Ribéry a livré cette phrase à L’Equipe Magazine en février 2012. A l’époque, l’ailier du Bayern Munich cherchait à lisser son image après la désastreuse affaire Zahia, puis le fiasco du Mondial sud-africain, marqué par l’affaire du bus. Deux ans plus tard, alors que s’ouvre le procès Zahia, portant sur des accusations de relations sexuelles avec une prostituée mineure, et qu’il vient de voir s’échapper le Ballon d’or, rien n’a changé : le footballeur souffre toujours d’une image exécrable en France. Mais pourquoi ? (…)
Dans le livre de Raymond Domenech, Tout seul, l’ancien sélectionneur raconte une anecdote qui remonte au moment où il a décidé de faire de Yoann Gourcuff son meneur de jeu, peu avant la Coupe du monde sud-africaine :

“Avant l’Uruguay, j’ai dit à Gourcuff : ‘Je t’ai confié les clés, à toi de jouer !’ Le pire, c’est le regard de Franck Ribéry. Je me fais peut-être du cinéma, mais j’ai vu dans ses yeux la haine, le mépris ou la jalousie. Il est semblable à Anelka et Henry : tout tourne autour de leur nombril.”

Dans La Face cachée de Franck Ribéry, on apprend qu’il pousse ses “partisans” dans l’équipe à taper sur la tête de Gourcuff quand il remonte dans le bus. Le Bordelais accepte la brimade un temps avant de se rebiffer. Trop tard pour sauver ce qui reste du Mondial des Bleus, éliminés piteusement au premier tour dans un groupe à leur portée. (…)
De là à se voir en martyr… “J’ai senti qu’on avait envie d’être méchant avec moi, de m’enfoncer pour le plaisir“, affirmait déjà Ribéry dans cette interview-confession à L’Equipe Magazine de 2012. Il traîne aussi comme un boulet sa grammaire incertaine et son vocabulaire bien à lui : “La routourne va vite tourner” est l’une des phrases chocs de 2013. “Il n’est pas naïf, plutôt innocent, se souvient Robert Nazaretian, cadre de l’OM cité dans Le Parisien en mars 2012. ll me rappelle Jean-Pierre Papin. On les prend pour des benêts alors qu’ils sont malins.”
En Allemagne, le footballeur jouit d’une cote d’amour sans équivalent. “Je me sens plus chez moi en Allemagne qu’en France“, a-t-il reconnu en 2012, au point d’envisager y vivre après sa retraite. […] France Tv Info

Fdesouche sur les réseaux sociaux