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Extraits de l’édito de Christophe Barbier sur «Dieudonné, mais vendu au diable!».

Une guerre civile de mots est à l’oeuvre. La violence verbale dans les médias sociaux, à l’occasion de cette affaire, prouve que la France se communautarise, que des citoyens de plus en plus nombreux préfèrent le clan à la nation, le repli à la tolérance, l’identité à la fraternité.

La justice supprime les droits civiques de certains criminels, leur interdisant de voter : perdre sa voix ou sa voix, tel est le châtiment de ceux qui abusent des droits de la République. Internet ressemble aujourd’hui à un champ d’impunité, le grand dépotoir libre des haines et des injures. […] La Shoah est un sanctuaire. L’antisémitisme n’est pas une opinion, le négationnisme n’est pas une hypothèse. L’Holocauste a tracé une ligne au-delà de laquelle le doute est un délit.[…] Sous l’humour, l’humeur. Quand un comique dit une horreur, il faut être certain qu’il ne la pense pas pour en rire : c’est ce décalage qui crée l’hilarité. Dieudonné n’est pas un humoriste, il est un propagandiste ; il n’est pas politiquement incorrect, il est idéologiquement infect. […] L’homme en général et celui-là en particulier ont trop déçu pour qu’on accorde à Dieudonné en bénéfice un doute dont il a fait un si funeste usage.
L’Express

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