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Le ministre de l’Intérieur prône la fermeté face aux volontés de manifestations dans l’affaire des nouvelles caricatures de Mahomet.

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a affirmé mercredi que la liberté d’expression, dont la caricature, était “un droit fondamental” encadré par la loi tout en prônant la fermeté contre les manifestations qui troubleraient l’ordre public.

Après la publication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo, il a appelé chacun à “faire preuve de responsabilité” et a souligné qu’aucune manifestation troublant l’ordre public ne serait “tolérée”, dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec les représentants du culte musulman. “La liberté d’expression, c’est un droit fondamental, la liberté de caricature fait partie de ce droit fondamental”, a relevé Manuel Valls tout en soulignant : “Chacun doit faire preuve de responsabilité. Chaque acte individuel, chaque écrit, chaque dessin, chaque déclaration, peut attiser, peut provoquer des confrontations.”

Le ministre, qui a reçu les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), a refusé toute remise en cause du “droit d’expression, celui de l’information, de l’opinion, de la caricature dans le cadre évidemment de la loi”, expliquant que “les tribunaux sont là pour être saisis par ceux qui se considéreraient comme attaqués, offensés”. “Toute manifestation qui vise à troubler l’ordre public, à provoquer, à attiser les esprits, à semer la haine ne sera pas autorisée, sera interdite et j’ai donné consigne à l’ensemble des préfets pour que ces interdictions se traduisent concrètement”, a poursuivi le ministre.

Évoquant la recrudescence d’actes islamophobes et antisémites, le ministre a estimé : “Ça veut bien dire que, au sein même de notre société, il y en a qui continuent à agir pour provoquer des fractures, des brisures.” Le rôle du gouvernement, a-t-il dit, “c’est au contraire d’apaiser et de rassembler”. “Au nom même de cette volonté, aucune manifestation qui viserait à troubler l’ordre public, à attiser, à provoquer, à caricaturer ne sera tolérée. Ceux qui voudraient participer de ces provocations doivent savoir qu’ils trouveront une réponse très ferme de l’État“, a-t-il assuré.

Le Point du 19/09/12, merci au Chinois

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